La flore
Le site ne présentant qu’une faible accessibilité, la fréquentation humaine y est faible depuis des siècles. Cette fréquentation est tout de même non négligeable : anciennes activités (verreries, charbonnage,…) mais aussi les « nouveaux » usages : exploitation de l’eau pour l’hydroélectricité, ouverture de la ligne S.N.C.F. entre Brive la Gaillarde (19) et Aurillac (15). Aujourd’hui cette fréquentation est moins importante et d’autant plus canalisée sur les sentiers fréquentés par les randonneurs. En effet, la seule fréquentation des gorges de la Cère, aujourd’hui, est exercée par les trains, passant toujours aux mêmes endroits et n’ayant pas d’effet notable sur la flore, et les randonneurs qui restent pour la quasi-totalité d’entre eux, sur les sentiers ouverts. Seuls, quelques pêcheurs et « aventuriers » s’écartent des chemins. Mais ils ne vont souvent pas bien loin, à cause de l’escarpement du site. Ainsi la fréquentation a toujours été plus au moins canalisée et son impact sur l’écosystème peu observable. La faune, la flore et les paysages ont alors pu évoluer en toute quiétude ên raison de la faible influence des activités humaines. Tout cela ne signifie pas que les gorges de la Cère présentent un sanctuaire à espèces.
- Les plantes les plus rares et les plus remarquables sont :
- l'orpin hérissé ( sedum hirsutum) – protection régionale en Limousin →1,
- la valériane à trois folioles (valeriana tripteris) - protection régionale en Limousin → 2,
- le dryoptéris à pennes écartées (dryopteris remota) - protection régionale en Limousin → 3,
- la scille d’automne (scilla autumnalis) -protection régionale en Limousin → 4,
- la lobaria pulmonaria – espèce déterminante → 5,
- le pâturin de Chaix (poa chaixii) → 6,
- l'arabette glâbre (turritis glabra) → 7
- le genêt purgatif (cytisus omediterraneus) → 8
- la scolopendre (asplenium scolopendrium) → 9
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(flore et paysage des gorges)